samedi 27 décembre 2014

Quatre mois, voilà maintenant quatre mois ...

Quatre mois, voilà maintenant quatre mois que j’écris mes chroniques sur Allegro Non Troppo.
Quatre mois ou 18 semaines à partager mes impressions de lecture, ma passion pour l’exercice de la vie politique au quotidien, mes rencontres, souvent associatives…
 
Depuis le 25 août dernier, la situation internationale est toujours préoccupante, la paix précaire. Le feu couve et la moindre étincelle serait propre à l’embrasement.
Le virus Ebola rend plus terribles encore les souffrances du peuple africain.
La menace d’attentat et de prise d’otage s’internationalise.
Une embellie tout de même avec la possible levée de l’embargo sur Cuba.
 
En France, l’économie peine à trouver les ressorts nécessaires à la sortie d’une crise sociale sans précédent depuis les années 30 et l’extrême droite en profite pour asseoir sa popularité, scrutin après scrutin, grignotant la morale républicaine : liberté, égalité, fraternité.
Au chapitre des bonnes nouvelles, tout de même … Plusieurs prix Nobel sont venus couronner le génie français, de la littérature à l’économie, sans oublier une médaille Fields.
Des films sont sortis sur nos écrans qui retracent de bien jolis parcours : du rappeur Abd al Malik, ancien élève d’hypokhâgne, dont l’autobiographie  Qu’Allah bénisse la France a été adaptée au cinéma, aux Héritiers, ou l’histoire vraie d’une classe de collégiens sur la route du Concours de la Résistance.
Des talents qui fleurissent au beau milieu des pavés banlieusards. Et la reconnaissance de cette richesse-là, trop souvent oubliée.
 
Les chaînes de télévision se sont déjà lancées dans la valse des rétrospectives. Et préparent la course à l’audimat avec les bêtisiers de fin d’année. « Marronnier » qui porte bien son nom en cette trêve des confiseurs…
 
En cet entre-deux, je voudrais m’adresser à celles et ceux qui depuis 4 mois ont pu lire ce blog, de manière occasionnelle ou plus régulièrement, depuis la France, mais aussi les Etats-Unis, l’Italie, la Pologne, l’Allemagne, la Suisse. Quoiqu’il en soit, merci pour votre fidélité et vos messages.
 
J’avais intitulé, ou plutôt sous-titré, mon tout premier article Histoires de terrien(e)s en quête de phare. Une invitation  à interroger notre identité « heureuse » ou pas… et nos repères.
« Rester dans l’air du temps », comme l’a si bien dit Patrick Modiano dans son discours de réception du prix Nobel, tout en gardant à l’esprit la nécessaire mise en perspective des événements.
 
Garder l’espoir de tous les possibles et mettre en avant deux qualités : la bonne humeur et la gentillesse. Je dis bien qualités car parfois, l’optimisme est apparenté à de la candeur et la gentillesse à de la faiblesse. Un ami me parlait il y a peu de « romantisme politique » en lieu et place d’idéalisme. Pourquoi pas finalement…
 
Je reste du côté de celles et ceux qui pensent que notre façon d’être aux autres peut avoir un certain pouvoir d’influence. Smile !
Petit emprunt aux Proverbes d’Elsa (Elsa Triolet): « J’ai appris que pour être prophète, il suffisait d’être pessimiste. »
 
A très bientôt !

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