Quatre mois, voilà maintenant quatre mois que j’écris mes chroniques
sur Allegro Non Troppo.
Quatre mois ou 18 semaines à partager mes impressions de lecture,
ma passion pour l’exercice de la vie politique au quotidien, mes rencontres,
souvent associatives…
Depuis le 25 août dernier, la situation internationale est
toujours préoccupante, la paix précaire. Le feu couve et la moindre étincelle
serait propre à l’embrasement.
Le virus Ebola rend plus terribles encore les souffrances du
peuple africain.
La menace d’attentat et de prise d’otage s’internationalise.
Une embellie tout de même avec la possible levée de
l’embargo sur Cuba.
En France, l’économie peine à trouver les ressorts
nécessaires à la sortie d’une crise sociale sans précédent depuis les années 30
et l’extrême droite en profite pour asseoir sa popularité, scrutin après
scrutin, grignotant la morale républicaine : liberté, égalité, fraternité.
Au chapitre des bonnes nouvelles, tout de même … Plusieurs
prix Nobel sont venus couronner le génie français, de la littérature à
l’économie, sans oublier une médaille Fields.
Des films sont sortis sur nos écrans qui retracent de bien jolis
parcours : du rappeur Abd al Malik, ancien élève d’hypokhâgne, dont l’autobiographie
Qu’Allah bénisse la France a été
adaptée au cinéma, aux Héritiers, ou l’histoire vraie d’une
classe de collégiens sur la route du Concours de la Résistance.
Des talents qui fleurissent au beau milieu des pavés
banlieusards. Et la reconnaissance de cette richesse-là, trop souvent oubliée.
Les chaînes de télévision se sont déjà lancées dans la valse
des rétrospectives. Et préparent la course à l’audimat avec les bêtisiers de
fin d’année. « Marronnier » qui porte bien son nom en cette trêve des
confiseurs…
En cet entre-deux, je voudrais m’adresser à celles et ceux qui
depuis 4 mois ont pu lire ce blog, de manière occasionnelle ou plus
régulièrement, depuis la France, mais aussi les Etats-Unis, l’Italie, la
Pologne, l’Allemagne, la Suisse. Quoiqu’il en soit, merci pour votre fidélité
et vos messages.
J’avais intitulé, ou plutôt sous-titré, mon tout premier
article Histoires de terrien(e)s en quête de phare. Une invitation à interroger notre identité
« heureuse » ou pas… et nos repères.
« Rester dans l’air du temps », comme l’a si bien
dit Patrick Modiano dans son discours de réception du prix Nobel, tout en
gardant à l’esprit la nécessaire mise en perspective des événements.
Garder l’espoir de tous les possibles et mettre en avant
deux qualités : la bonne humeur et la gentillesse. Je dis bien qualités
car parfois, l’optimisme est apparenté à de la candeur et la gentillesse à de
la faiblesse. Un ami me parlait il y a peu de « romantisme
politique » en lieu et place d’idéalisme. Pourquoi pas finalement…
Je reste du côté de celles et ceux qui pensent que notre
façon d’être aux autres peut avoir un certain pouvoir d’influence. Smile !
Petit emprunt aux Proverbes d’Elsa (Elsa Triolet):
« J’ai appris que pour être prophète, il suffisait d’être
pessimiste. »
A très bientôt !
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