Non, je ne vais pas vous faire un pseudo-remake d’ Escalier
C , film de Jean-Charles Tachella de 1985, avec Robin Renucci à ses
débuts… ou de Voisins, voisines . Mais vous faire partager une
expérience de vie en commun.
D’ailleurs, il s’agit bien de "communs" puisque
dans cette petite copropriété où j’habite, la réfection du hall d’immeuble aura
permis aux uns et aux autres de se rencontrer, autrement que sur un palier
d’étage !
Notre hall était resté "dans son jus" depuis un
certain temps,
avec une "allée charretière", un enchevêtrement de
câbles - dont certains ne nous reliaient plus à aucun réseau - et des peintures
plus que défraîchies. Il a donc été décidé de procéder à sa rénovation et
au choix des matériaux et de la couleur des mûrs.

Vaste problématique que d’accorder les goûts des uns et des
autres…
Mais aussi l’opportunité de se réunir et de débattre dans
une ambiance parfois animée. L’occasion de mieux faire connaissance et de
constater que nos différences pouvaient aussi nous enrichir … De la mise en
pratique du fameux "vivre ensemble".
Revenons à nos moutons, ou plutôt à nos carreaux de
carrelage et à nos échantillonnages de peinture. Le choix enfin effectif, la
réalisation des travaux a été menée par des entreprises spécialisées. Rien de
particulier à dire là-dessus, sinon que la réfection des boites aux lettres ne
semblait intéresser personne. Les menuisiers se faisaient tirer l’oreille pour
ce type de petits travaux ou alors fournissaient des devis inappropriés…
Qu’à cela ne tienne, nous avons décidé de nous partager le
travail. Chacun ayant des talents particuliers, qui en ponçage, qui en
moulurage, qui en vernissage. Certains fournissaient les outils et d’autres se
chargeaient des achats. Je me suis personnellement occupée de trouver de jolis
porte-étiquettes ; et n’en déduisez surtout pas que mes compétences
techniques n’étaient pas à la hauteur de l’enjeu !
Finalement, tout s’est très bien passé et nous avons même
fait une économie par rapport à la provision versée au syndic ! Qui sera réinvestie
dans un repas en commun afin de fêter la fin du chantier. En somme, une fête
des voisins en version décalée…
Voilà un exemple de "faire ensemble" qui nous aura
permis d’intégrer les nouveaux venus. Car comme partout, dans un immeuble, une
rue, une ville, il y a les occupants "historiques" et les nouveaux
arrivants. Des personnes de
tous âges (ici une doyenne de près de 80 ans et une petite fille de 18 mois), des couples, des personnes seules, des commerçants en rez- de- chaussée, et même une colocation d’étudiants.
tous âges (ici une doyenne de près de 80 ans et une petite fille de 18 mois), des couples, des personnes seules, des commerçants en rez- de- chaussée, et même une colocation d’étudiants.
Une population mixte et hétérogène qu’il suffit parfois de fédérer
autour d’un projet. Et peu importe l’objet, ce qui compte c’est le relationnel
qui en résulte. Et la fierté d’avoir réussi un travail collectif.
Je suis sûre que l’été prochain, on se souciera mieux de Mme
Untel qui reste seule pendant les vacances ou qu’on sera plus compréhensif avec
les problèmes de voisinage, tout simplement.
Mais faudrait tout de même pas que nos étudiants fassent la
fête tous les soirs J
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