Pour être bon joueur il faudrait sans doute préciser
« la fille aînée » car cette branche de la famille ne compte pas
moins de 3 filles : Anaïs, Gwendoline et Chloé. L’aînée à laquelle je
consacre ce billet a beaucoup hérité de son père, Philippe.
Tous deux ont reçu en partage le goût d’œuvrer dans le champ social et solidaire, une économie à taille humaine. Pour Philippe, cela passait par le maintien d’une agriculture paysanne et bien sûr par son projet d’ouverture d’un k-fé social à destination des Chibanis.
Tous deux ont reçu en partage le goût d’œuvrer dans le champ social et solidaire, une économie à taille humaine. Pour Philippe, cela passait par le maintien d’une agriculture paysanne et bien sûr par son projet d’ouverture d’un k-fé social à destination des Chibanis.
Sans reprendre le flambeau à l’identique, Anaïs se lance
avec conviction dans une entreprise de développement de jardins potagers en
ville. Ma Ville Verte, c’est son nom, propose un modèle novateur
d’écologie citadine, adapté aux enjeux actuels, et qui plus est générateur de
lien social. Elle s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux collectivités
désireuses de préparer la ville de l’avenir. Un futur si proche qu’il nous
incitera demain à nous nourrir autrement, en privilégiant le produit local.
« Un droit du sol » pour nos tomates, salades, radis et autres
légumes qui avec le changement climatique se plaisent autant à pousser en
terrasses que sous des kilomètres de bâches plastiques insipides. Plus de neige
à Noël mais des fraises à côté des roses de saison…
Alors le monde urbanisé selon Anaïs pourrait bien un jour
ressembler à une vaste plaine fertile. On le savait déjà, planter des arbres en
ville diminue considérablement les effets du réchauffement, les fameux
« îlots de chaleur ». Que diriez-vous maintenant de faire installer
un potager sur le toit de votre immeuble ou dans la cour intérieure de votre
restaurant ? Une belle opportunité aussi pour les entreprises souhaitant
offrir un lieu de culture à leurs salariés, un nouveau concept d’« espace
collaboratif » en mode pépinière … Les jardins partagés ont le vent en
poupe. Ils participent à la vie de quartier. Même les crèches s’y mettent. Etre
né à Lyon, Paris ou Marseille n’interdit plus aux enfants d’avoir la main
verte !
Bien intégré aux programmes immobiliers neufs, la terrasse
jardin peut aussi être une aubaine pour l’habitat nouvelle donne. Un endroit où
organiser une fête entre voisins, se retrouver le week-end autour d’un atelier
compost. Tout est imaginable et Ma ville verte est là pour proposer, aménager
et entretenir durablement nos envies de verdure.
Si Anaïs Jeantet est la dirigeante de cette jeune société, créée
en avril 2015, elle a su s’entourer de partenaires compétents, passionnés de
plantations et d’écosystèmes : Marjorie Fabre, paysagiste venue de
Bordeaux, après un bref passage à Paris, et Mathieu Arar, ingénieur agronome,
dont l’expérience en France et dans plusieurs pays d’Afrique enrichit la
science en matière de nutrition. L’assurance de faire fructifier les projets de
l’entreprise, qu’on pourrait littéralement qualifier de jeune pousse…
Voilà brossé en quelques lignes le portrait d’une jeune
lyonnaise moderne, dynamique et bien dans sa peau. Son papa serait certainement
fier d’elle. Il ne lui reste plus qu’à installer un beau jardin au pied de
l’Olivier des Sages pour achever le tableau… Un dessein à haute valeur
symbolique pour le k-fé social Philippe Jeantet !
Habitant le 7ème arrondissement avec simplement
la Guillotière à traverser, cela n’est certes pas la mer à boire pour Anaïs…
A suivre sur : MaVilleVerte.fr
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